Nihon Taï Jitsu

Le terme Nihon souligne l’origine japonaise de la discipline.Taï Jitsu signifie littéralement en japonais «techniques du corps», soit l’ancienne appellation générique des méthodes de combat à main nues utilisant toutes les armes naturelles du corps pour appliquer clés, atemis (coups frappés) et projections en réponse à différents types d’agressions.

Le Nihon Taï Jitsu (NTJ) est le style de la discipline Taï Jitsu du maître Roland Hernaez, 10ème dan et cofondateur du Taï Jitsu moderne en France au début des années 1970.

Ce style est aussi affilié auprès de la FFKDA (Fédération Française de Karaté et Disciplines Associées).
 

L’ÉCOLE DE LA MAÎTRISE

Le Nihon Taï Jitsu n’est pas un sport de compétition, car pour conserver l’intégrité physique du sportif, certains coups, certaines clés ou projections ont été prohibés en Karaté ou en Judo parce que trop efficaces et donc dangereux.

Or, c’est précisément ces « interdits » que nous enseignons dans cette de méthode de self-défense, parce que justement très efficaces.
Le pratiquant apprend en même temps à maîtriser l’exécution de toutes ces techniques.
Le pratiquant de Nihon Taï Jitsu doit rechercher l’efficacité plus par la maîtrise de son art que par sa force, le mot « maîtrise » signifiant : réflexe, souplesse, contrôle de soi et connaissances techniques.

D’une grande simplicité d’application, le Nihon Taï Jitsu apprend aussi à proportionner la riposte à l’attaque subie et à rester dans le cadre de la légitime défense. Ce qui met aussi cette discipline parfaitement à la portée de tous.
 

LES TECHNIQUES DE BASE

Le Nihon Taï Jitsu est composé de multiples techniques de défense : frappes (Atemi ou Ate Waza), projections (Nage Waza), clés (Kansetsu Waza), étranglements (Shime Waza), etc.

Parmi les techniques de base, trois séries de huit techniques sont à maîtriser :

  • Les atemis (pieds, genoux, poings, coudes…)
  • Les clés (de main, de bras…)
  • Les projections et sutemis

Les Katas sont également à maîtriser. Le sens commun du Kata le définit comme un « combat imaginaire », dans le sens où le pratiquant qui l’effectue réalise des techniques de défense contre un ou plusieurs adversaires.

Parmi les techniques enseignées, on retrouve également le travail sur les chutes (Ukemi), les déplacements (Kihon Waza) et bien d’autres encore.
 

PASSAGE DE GRADE – LES CEINTURES

Les couleurs de ceinture correspondent aux grades. Ces grades, aussi appelés « Kyu », sont délivrés par les instructeurs. L’échelle de couleur est : blanc, jaune, orange, vert, bleu et marron.
A partir de la ceinture noire, les grades sont appelés « Dan » et sont délivrés par la CSDGE et sont reconnus par l’Etat.

L’acquisition de techniques de base permet le changement de ceinture.